Les chercheurs et les organisations internationales conviennent largement que la qualité des services d’éducation et d’accueil du jeune enfant (EAJE) et des écoles repose sur du personnel compétent et correctement formé. La profession d’enseignant/éducateur est devenue aujourd’hui incroyablement complexe (Commission européenne, 2011a), ce qui suscite une demande de soutien renforcé pour le personnel EAJE et scolaire, lequel pourrait être inclus tant dans la formation initiale que dans le développement professionnel continu (DPC). La complexité et la très grande diversité des sociétés dans lesquelles nous vivons, empêchent en effet aujourd’hui de trouver des solutions standardisées applicables à toutes les familles/tous les enfants.
Les communautés d’apprentissage professionnel (CAP) sont une réponse précieuse dans cette direction. Les CAP peuvent être décrits comme « un groupe de personnes partageant et interrogeant de manière critique leur pratique de manière continue, réfléchie, collaborative, inclusive, axée sur l’apprentissage et favorisant la croissance » (Stoll et al., 2006, p. 223). L’objectif n’est pas « d’être une communauté d’apprentissage professionnelle », mais d’améliorer le bien-être et l’apprentissage des enfants et des familles (Ibidem).